Droit et jurisprudence

Les raisons de la timide recomposition de l’offre publique de prise en charge des personnes âgées

Publié dans le N°2 - Janvier 2025
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Par arrêté du 17 décembre 2024[1], la Directrice générale de l'Agence régionale de santé (DGARS) d'Auvergne-Rhône-Alpes a, d'une part, constaté la caducité de l'autorisation d'activité de soins médicaux et de réadaptation (SMR) exercée par le centre hospitalier de Boën-sur-Lignon en raison de l'absence de dépôt (volontaire) d'un dossier de demande d'autorisation dans le cadre de la campagne de ré-autorisations engendrée par l'entrée en vigueur de la réforme des activités de soins ; d'autre part, elle a prononcé la suppression de l'établissement public de santé à compter du 1er janvier 2025, les autorisations d'activités médico-sociales exercées par l'entité juridique disparue étant cédées à l'entité nouvellement créée sous la forme d'un établissement social et médico-social communal.

Aurélie GAUTRIAUD

Avocat collaborateur

Cabinet d'avocats Cormier-Badin-Apollis

Quoique relativement rare, un tel procédé n'est pas isolé. On peut ainsi citer l'arrêté du 28 décembre 2022[2] par lequel le DGARS de Centre-Val de Loire avait entériné la suppression du centre hospitalier de Beaune-la-Rolande à compter du 31 décembre 2022 en raison de sa renonciation à l'exercice de son activité de SMR et prononcé la création d'un établissement public autonome pour la poursuite de la gestion de l'autorisation d'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) à compter du 1er janvier 2023. De même, par arrêté du 19 décembre 2022[3], le DGARS de Centre-Val  (...)

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