Expertise et droit de la défense : l’avocat n’a pas à participer à celle-ci
La chambre criminelle de la Cour de cassation écarte la transmission d'une question prioritaire de constitutionnalité portant sur la question de la présence de l'avocat lors de l'expertise psychiatrique. Selon la haute juridiction, les droits de la défense ne sont pas impactés. Elle ferme ainsi le débat engagé par certains avocats et rassure ainsi bon nombre de professionnels
Clémence ZACHARIE
Maître de conférences IAE PARIS EST, Cersa UMR 7106
La Cour de cassation a été amenée à réfléchir à la présence de l'avocat lors des expertises psychiatriques réalisées. La chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Paris lui avait transmis une question prioritaire de constitutionnalité portant sur les droits de la défense dans le cadre des expertises médicales, QPC qui soulevait en réalité plusieurs questions. La première avait trait à l'absence du conseil de la personne faisant l'objet d'une expertise « psychiatrique ou psychologique, alors même que l'entretien serait nécessairement l'occasi (...)
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